Quand je suis arrivé en réinsertion, c’était bizarre…et très dur au début; je me suis senti soutenu par les anciens et les personnes des N.A. J’ai gardé mes acquis de la Communauté Thérapeutique pour pouvoir avancer dans la sécurité dont j’avais besoin.
Dans ma progression dans mon rétablissement, je me sens bien d’être près des miens, vive l’amour sain. Je me sens chez moi dans ma maison de la réinsertion, car il y a de la sécurité et de l’amour, de la bienveillance, je suis heureux d’avoir passé les portes de Trempoline. J’y ai trouvé le respect, la solidarité et la bienveillance qui m’ont permis d’arriver à être un homme, avec des valeurs et des sentiments et avoir de bonnes balises autour de moi pour être un homme et un papa. Merci
Au début, je me suis engagé dans ce programme pour des raisons judiciaires et afin de casser ma routine de dépendant. Au fil du temps, j’ai pris conscience que la thérapie qui m’était proposée était bien plus pour moi que des jours de détente passés à distance du produit. De fait les outils qui m’ont été proposés m’ont appris à identifier plus clairement mes émotions, à les nommer et donc à pouvoir mieux travailler sur ce qui m’amène à consommer.
Le staff et les bénéficiaires ont su me mettre dans un climat de confiance pour que je puisse déposer ces mêmes émotions sans crainte de jugement pendant le groupe de parole. Merci Tremp ‘ose d’avoir cru en moi et merci à moi d’avoir cru en Tremp ‘ose.
Ce que j’ai appris à Trempoline, c’est que pour remplacer les produits il faut faire des activités qu’on aime, s’occuper l’esprit, être bien entouré, ne pas garder les personnes qui pourraient nous influencer, voir quel est notre besoin qui n’est pas rempli et quand on est mal, arriver à le(s)remplir (ce qui n’est pas toujours évident). Apprendre à écouter ses émotions, au lieu de les dissimuler…Avoir un cadre de vie bien défini, organisé, avec des horaires, de la bonne cuisine, et un planning des choses à faire pour bien gérer sa maison.
Par rapport à mon enfant, apprendre à rester calme, comprendre qu’il ressent des angoisses et qu’il a des comportements en rapport avec elles ; avoir des moments avec son enfant pour resserrer les liens, ne pas le couvrir de cadeaux pour enlever sa culpabilité, accepter qu’il se fasse suivre pour son hyper activité.